Suis-moi, je te fuirai pas.

samedi 28 janvier 2012

J'aime regarder les filles

Comme j’ai Pierre Niney dans mes amis facebook et que je vais l’inciter à lire cet article, je me dois de parfaitement critiquer le film qui l’a révélé au grand public :
«J’aime regarder les filles».

Car homme qui me lit à moitié dans mon lit.


Comme Pierre Niney, le scénario est mignon et fleure bon le film socialo-communiste :

A la veille de l’élection de Mitterrand de 1981, Primo (Pierre Niney) le prolo tombe amoureux de la riche Gabrielle (Lou de Laâge qui semble avoir mis des prothèses PIP dans la bouche mais en fait non).
Afin de lui plaire, il s’invente un pedigree, une vie.
Son meilleur ami le rasta ne comprend pas qu’il se travestisse pour plaire à une «pétasse de BCBG» et l’impossibilité de son amour avec Gabrielle rend sa fougue d’autant plus forte.
Mais Gabrielle est riche et comme le propos est socialo-communiste, cette dernière ne s’intéresse qu’à elle, à son apparence, ses copains méchés passant leurs étés à Ramatuelle et de Primo n’est qu’attirée que par la différence. Et Bourdieu en filigrane vient nous souffler qu’il y a impossibilité de mixité sociale et qu’on est condamné. Primo se fourvoie dans le mensonge et son âme le rattrape.

Vous trouvez pas qu’on dirait du Zola? Et bien, pas que.
Marcel Achard est aussi dans la place, Pierre Niney faisant preuve d’une légèreté telle qu’on dirait Jean de la lune, sorte de marionnette romantique flottant au dessus de la vie.

Il y a un peu d’amour dans ce film,de poésie pas mal et d'amitié beaucoup (la scène de la bouteille de vin sur les toits de Paris entre Malik (le rasta, meilleur et seul ami de Primo : Ali Marhyar, convaincant) est plus forte que n’importe scène d’amour.

La morale est absurdo-mignonne, Pierre Niney aura le Césoir du meilleur espoir.


Et surtout, Bourdieu perd à la fin.


EN DVD depuis le 3 janvier 2012





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