Suis-moi, je te fuirai pas.

mardi 8 mai 2012

Barbara

Eprise de saucisses dés ma phase orale, j'ai fait allemand première langue.
J'ai toujours été fascinée par ce dialecte qui sonne à la fois comme une insulte, une nuit d'ivresse et Herman Hesse.
Je suis bonne en saucisses grâce à l'allemand et réciproquement et je ne rate aucune sortie germanique.

Achtung, je suis une fille Arte.

Barbara est grande, Barbara est mince, Barbara est dure, Barbara est froide et Barbara est belle.
Pourtant, Barbara est un mélange physique entre Marge Simpson, Raphaëlle Ricci de la Star Ac' et Romy Schneider.
Barbara sourit rarement : l'Allemagne de l'Est des années 80 est son châtiment.
Barbara est médecin et son collègue André tombe aussitôt amoureux de sa beauté glacée.
Il la drague en lui parlant Rembrandt, piano et ratatouille : André, c'est la réalité sublimée.
Mais face à lui, il y a le régulier : le Sublime, celui qui vit à l'Ouest et offre des cadeaux à Barbara chaque fois qu'il l'étreint à travers champs et chambres sans vue, celui qu'elle veut suivre.
Don Draper en blond.

Tout est beau dans Barbara, même l'allemand et le bruit des clignotants, celui du vent, ce souffle de printemps, ce noir et blanc sublime à la fin qui rend les vagues noires et Barbara translucide.
Si lucide.
Lucide est Barbara, libre est Barbara, forte est Barbara, humaniste est Barbara mais Gourde n'est pas Barbara.

Barbara est un tableau filmé sur le courage et la liberté.

Un souffle d'espoir qui durera bien plus que cinq ans.

Au cinéma depuis le 2 mai 2012


1 commentaire:

  1. Les saucisses tu les manges avec ou sans la peau ?

    C'est bien envoyé mais tu as oublié : Barbara est une sainte !

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