Suis-moi, je te fuirai pas.

vendredi 13 avril 2012

A la poursuite du Marsupilami

Etonnée d'entendre de mes élèves de cinq ans :  
"Il est trop mignon le Marsipulami et sa queue, elle est tellement grande, qu'il peut tout faire avec",
je suis allée voir le dernier film d'Alain Chabat pour m'assurer que ces derniers ne bluffaient pas. 

Le Marsipulami n'est pas une peluche, comme dit Jamel, mais une «vraie luche» et il n'est pas queue mignon : son organe mesure huit mètres et avec il peut tout faire même combattre les très très méchants.

Mais les vrais gens qui entourent le Marsupilami ne sont pas mignons-à gros organes et c'est la raison pour laquelle ils sont si drôles : 

-Alain Chabat, je vois sa tête, je ris : qu'importe comment il tombe, comment il parle, comment il imite le canard, avec lui, je me marre. 

-Jamel a besoin d'en faire trop pour me faire rigoler, pas rire, rigoler. 
Mais nul n'aurait été meilleur faire-valoir du plus grand des Nulissimes : Alain Chabat. 

-Lambert Wilson, en dictateur, c'est lui que j'ai trouvé le meilleur.  
Lors de son imitation de Céline Dion, je me suis dit :
"Ca, c'est de l'acteur studieux". 

J'ai ri au même moment que riait chaque enfant de la salle : quand Alain Chabat reçoit des décharges de taser et qu'il nous ressert les mimiques adorées du génial chien Didier, quand un mini chien viole l'oreille de Jamel, quand on apprend que si le Marsupilami meurt, le monde dysfonctionnera tellement que tout le monde portera un pull sur les épaules (Je nourris exactement la même attraction-répulsion pour le pull sur les épaules), quand Jamel sauve la vie du Marsupilami en lui administrant une énorme baffe. 
Et j'en passe.  

Ce n'est pas la taille de la queue du Marsupilami qui compte ni les couilles en or qu'Alain Chabat est en train de se faire grâce à lui mais cette phrase de la grande philosophe Jenifer à propos de ce film :  
"C'est rien queue du bonheur"



Au cinéma depuis le 4 avril 2012




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