Suis-moi, je te fuirai pas.

dimanche 8 avril 2012

My week with Marylin

Je ne connais pas grand chose de Marylin, j'ai vu quelques uns de ses films et un reportage sur Arte relatant ses entretiens avec son psy.

En revanche, je connais Dawson par coeur : adolescente, je regardai tous les épisodes et adolescente encore-l'année de mes 32 ans- je me suis délectée de leur rediffusion sur la TNT.

Dawson a une tête de Cocker et est amoureux de Spielberg, de Joey sa voisine farouche mais c'est Jane Lindley qui le dépucelle.

Et Jane Lindley, c'est Michelle Williams, la Marylin Monroe du film "My week with Marylin".

A l'époque de Dawson, Michelle Williams était la blonde au nez de cochon, sous-titre : celle qui couchait.
Pourtant la série lui réservait une fin peu glorieuse : la mort précoce.
Il est bien connu qu'aux Etats-Unis : Coucher tue.
Elle était donc faite pour incarner Marylin.

Mais avant, je la découvrai actrice de "My blue Valentine" : faire-valoir de Ryan Gosling dans le rôle d'une épouse victime du quotidien.
Avec ses grands yeux tristes et sa mine défraîchie, elle m'avait bluffée dans ce rôle.

Et après avoir passé une heure quarante deux avec Marylin, j'ai déjà oublié Jane Lindley, la petite cochonne de Dawson.

My week with Marylin relate le premier voyage de Marylin Monroe en Angleterre, venue interpréter dans "Le prince et la danseuse" la compagne du cultissime acteur anglais Laurence Olivier.

Ce tournage dure une semaine durant laquelle Colin Clark (Eddie Redmayne avec qui je passerais bien sept ans de réflexion) , 23 ans, troisième assistant réalisateur, tourne avec Marylin, son premier film d'amour à lui.




Il découvre la fragilité de Marylin, sa peur d'être abandonnée, son besoin d'être sans cesse accompagnée : son absence de mère.
Et durant une semaine, alors qu'elle vient d'épouser l'écrivain Arthur Miller, c'est dans les bras de Colin qu'elle trouve du réconfort.
Laurence Olivier (Kenneth Branagh) se montre d'une dureté sans pareille à l'égard de Marylin, il lui envie en effet son je(u) à l'instinct, à l'instant aussi, lui qui vient de l'école anglaise, celle qui ne rigole pas.

A la fin du tournage, il confie à Colin :

" -C'est une actrice extraordinaire!
-Vous devriez le lui dire.
-Elle ne me croirait pas : c'est ce qui fait son talent. Et sa tristesse aussi."


Appelez-moi Marylin.


Au cinéma depuis le 4 avril 2012



4 commentaires:

  1. Fragile, sensuelle, Blonde...
    Ce regard qui vous transperce et vous berce...
    J'aurais aimé qu'elle soit mon modèle.

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  2. Malheureusement pour moi, Williams ne m'a pas fait oublié son rôle de petite cochonne. J'avais l'impression d'avoir encore Peggy la cochonne sous les yeux pendant tout le film... Inutile de dire que ça m'a ruiné le film...

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  3. Je sais et je trouve ça drôle. Anne m'a même dit que tu lui trouverais l'air d'une autiste. Pas faux.

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  4. Je confirme: elle était mignonne, façon rain man!

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